En période de turbulences économiques, savoir piloter sa trésorerie est un indispensable pour conserver la confiance des banques et assurer l’avenir. C’est le moment de vérifier l’expertise de son équipage et la pertinence de ses outils !
Chacun sait que la gestion de la trésorerie de l’entreprise est, de façon permanente, un élément déterminant pour sa santé financière. Sa compétitivité et sa pérennité dépendent de sa capacité à investir. Dans un contexte économique dégradé, un pilotage précis et averti de la trésorerie devient même vital, tant sur le plan financier que stratégique.
Les mois à venir s’annoncent chargés d’incertitudes pour nombre d’entreprises. Face au manque de visibilité, notamment sur le chiffre d’affaires, elles doivent anticiper les risques éventuels et gérer leurs liquidités de manière efficace. Chaque modèle économique demande intrinsèquement des besoins différents en trésorerie, qui peuvent se trouver modifiés par la conjoncture. Analyse, prévision et agilité deviennent alors les maîtres mots de la situation.
Une trésorerie prévisionnelle offre une vision financière et stratégique qui permet au dirigeant d’être proactif, de garder la main plutôt que d’être ballotté au gré des turbulences extérieures. Pour ajuster les prévisions aux évolutions de la situation économique et prendre rapidement des décisions éclairées, il faut analyser minutieusement et en temps réel, presque au jour le jour, les données de l’ensemble de l’entreprise. C’est un exercice de haut vol, qui nécessite d’embarquer avec soi un équipage et des instruments de navigation appropriés.
Une équipe qualifiée
Les soucis de trésorerie sont liés à la rentabilité de l’entreprise ou à la gestion de son BFR, et quelquefois malheureusement aux deux. Qu’ils soient conjoncturels ou structurels, il faut commencer par identifier leur cause.
- Si l’insuffisance de liquidités est récurrente, il faudra s’interroger sur le haut de bilan.
- S’il y a besoin de mettre en place des solutions internes (outils d’automatisation, nouveaux process, etc.) et de gérer les relations avec les banques, il sera peut-être pertinent de recruter – momentanément ou durablement – un DAF ou de renforcer l’équipe financière par un profil ayant des compétences en gestion de trésorerie.
- S’il est nécessaire de financer le BFR, il faudra certainement s’entourer de partenaires, tel que Adeo Conseil & Finance par exemple, spécialisés dans la médiation avec les banques. La recherche d’investisseurs ou une levée de fonds pourraient aussi s’avérer judicieuses.
Pour la gestion du BFR, se faire accompagner par un Crédit manager salarié ou externalisé peut s’avérer très efficace pour accélérer la réduction du poste clients. En parallèle, le recours à l’escompte et/ou à l’affacturage est à étudier de près. Sans oublier de mettre en place des indicateurs de pilotage permettant de suivre les impayés et le Days Sales Outstanding (DSO) correspondant au délai moyen de paiement des factures émises.
Pour analyser finement la situation d’ensemble et envisager des trajectoires réalistes et pertinentes, disposer d’une équipe financière qualifiée est primordial. Plus largement, toutes les fonctions supports ont leur rôle à jouer. La collecte de données fiables nécessite en effet que tous les départements travaillent ensemble et se mobilisent autour d’objectifs communs.
Ajoutée à l’expertise technique, la posture fait souvent la différence. Les managers doivent être à l’écoute des signes de dysfonctionnement, des incompréhensions et des doutes pour désamorcer les tensions et maintenir le cap en se recentrant sur les valeurs de l’entreprise. Une communication fluide et transparente est un véritable atout pour maintenir une relation de confiance avec les clients et les fournisseurs, mais aussi avec les banques, les établissements de crédit et les organismes publics. La finalité est de rassurer et d’embarquer l’ensemble des partenaires internes et externes.
Des outils solides et adaptés
Un pilotage efficace de la trésorerie passe par la mise à disposition rapide et simultanée de toutes les données opérationnelles et financières de l’entreprise. Et celles-ci doivent être fiables. Automatiser la collecte, le nettoyage, l’analyse et la consolidation de ces données permet de générer des rapports financiers plus vite et d’obtenir des tableaux de bords actualisés en temps réel.
Une visualisation quasiment instantanée des données les plus pertinentes constitue une aide déterminante à la prise de décision stratégique. C’est grâce à elle que les managers et dirigeant(s) de l’entreprise auront la réactivité nécessaire. Connaître à tout instant l’état de la trésorerie à court et moyen terme permet de décider vite et en connaissance de cause : un avantage extrêmement précieux pour franchir une période difficile.
Ces fonctionnalités sont présentes dans tous les outils de gestion et de prévision de trésorerie présents sur le marché, à l’exemple d’Agicap, de Sage, de Fygr ou encore de Sellsy, et sont capitales pour piloter finement ses liquidités en période de crise. Au-delà, ces solutions logicielles sont aussi très utiles pour améliorer les performances de l’entreprise, ne serait-ce que grâce au temps qu’elles libèrent pour s’atteler à d’autres tâches.
En outre, être correctement outillé est déjà en soi un élément rassurant pour les banques, qui apprécient d’avoir en face d’elles une entreprise capable de produire dans l’heure un plan de trésorerie clair, complet et parfaitement à jour.
Dans tous les cas de figure, c’est bien l’association d’une équipe financière qualifiée et d’outils adéquats sur lesquels s’appuyer qui constitue la meilleure garantie pour un pilotage réussi. Cela permet de se focaliser sur le développement de ses activités et surtout de garder de la sérénité dans ces moments parfois difficiles à vivre pour les chefs d’entreprise.